mardi 7 mars 2006
Voir en ligne : Revue Médicale de l’Assurance Maladie (volume 36 n° 4 / octobre-décembre 2005)
Résumé
Nous avons analysé les innovations d’organisation et de pratique de soins qu’elles apportent et les principes à retenir pouvant améliorer l’efficience du système français.
Les résultats de KP et de VHA sont attribués à :
Une pratique basée sur l’evidence based medicine et la gestion
par pathologie (disease management) adaptée récemment
aux affections chroniques. Par rapport au National
health service du Royaume-Uni, KP ne réalise que le tiers
des entrées en court séjour et les durées de séjour sont réduites
de 20%.
Une direction unique et une absence d’enveloppes financières
étanches.
Une organisation réalisant une intégration à tous les niveaux :
gestion conjointe de l’administration avec les médecins, intégration
d’un système d’assurance avec un système de soins,
des soins ambulatoires avec les soins hospitaliers, de la prévention
avec les soins curatifs (managed care et case management).
Cette cohérence organisationnelle permet aux acteurs interdépendants de trouver du sens et un avantage à coordonner leurs pratiques, et à s’impliquer dans un travail d’équipe. En France, l’intégration est lente à s’imposer comme une nécessité pour les acteurs de santé. Cependant, une active gestion par pathologie des 7,5 millions de patients ayant une affection de longue durée pourrait être porteuse d’une dynamique de changement. Comme le suggère le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie, la médecine-conseil a une opportunité à saisir avec la protocolisation des soins de ces patients.
Lien :
Revue Médicale de l’Assurance Maladie (volume 36 n° 4 / octobre-décembre 2005)