Quarante-et-unième Promotion du CNESSS

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Claude Frémont ouvre un blog

samedi 3 novembre 2007, par Jean-Pierre Vélicitat

Claude Frémont vient d’ouvrir son blog

C’est encore tout frais et ça sent encore la peinture. Seule la journée du 29 octobre semble accessible. Mais les rubriques sont toutes complétées (billet, verbatim, kiosque, l’exploit, le chiffre, la librairie)

Claude Frémont est toujours très en forme et n’a pas abandonné ni sa verve, ni ses combats :

" Mais nul ne dit que des bêtises. Comme le démontre le Dr Didier Ménard, président du Syndicat de la médecine générale (Smg), le 26 septembre 2007 : « On ne peut pas exiger des médecins qu’ils s’installent dans des zones où l’on a laissé disparaître les services publics et fermer les hôpitaux de proximité ». Les Pouvoirs publics peuvent-ils exiger des médecins ce qu’ils n’exigent pas d’eux-mêmes ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais...La Cpam de Nantes, par exemple, qui ferme ses Maisons de la sécurité sociale dans les chefs-lieux de canton, peut-elle, en même temps, déplorer que les médecins ne s’y installent pas ? L’hypocrisie a ses limites... "


Voir en ligne : http://www.claude-fremont.fr/

En octobre 2006, j’ai eu le tort d’écrire : « Je ne quitte pas la Sécu, la Sécu m’a quitté » . Un moment de dépit... En quittant la Cpam de Nantes, j’ai quitté des fonctions qui ne me convenaient plus. Et nul n’y a perdu, pas plus moi que les autres. Mais je n’ai pas quitté la Sécu. La Sécu ne m’a pas quitté non plus. Et j’y gagne beaucoup, n’ayant plus rien à perdre.

Le combat que j’ai pu y mener ne m’a pas fait que des amis, s’il m’a valu quelques surnoms. Et même des noms d’oiseaux... Très au-delà des fraudes et abus de toutes sortes, je dénonçais déjà l’emprise des technocrates, l’hypocrisie des politiques, le corporatisme des syndicats médicaux, l’effacement des « partenaires sociaux », la faillite de la démocratie sociale. Et l’inanité d’une réforme 2004 qu’on nous avait vendue comme la « réforme du siècle », mais n’a pas mis trois ans pour en appeler une autre. Le pire est à venir, on le voit tous les jours.

Je veux poursuivre ce combat. Avec tous ceux, nombreux, qui n’ont pas renoncé. Contre les menaces qui pèsent, chaque jour davantage, sur notre Sécurité sociale collective et solidaire. Que nous avons chèrement acquise et que nous allons chèrement payer.

Claude Frémont


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